Buc : les collégiens de Houdan dans les coulisses d’une entreprise de pointe
Une trentaine d’élèves de 4e du collège François-Mauriac ont visité le site de GE Healthcare rarement ouvert au public.
Une plongée dans un monde inconnu. Pour la trentaine d’élèves du collège François-Mauriac de Houdan, la visite des locaux de GE Healthcare, à Buc, a constitué une vraie découverte de l’entreprise en pointe dans la fabrication d’équipements d’imagerie médicale.
Invités dans le cadre de la 7e édition de la Journée nationale des Jeunes — au cours de laquelle 1 500 entreprises ont ouvert leurs portes sur tout le territoire — ces jeunes de 13-14 ans ont alterné ateliers et conférences. « Ils découvrent la réalité du monde du travail et c’est plutôt bien pour eux car ils se posent pas mal de questions », explique Aurore Diaz Garcia, la professeur de français qui accompagne le groupe et avoue elle aussi apprendre « pas mal de choses ».
Après une présentation de l’entreprise par une responsable RH, les voici rapidement projetés dans une visite de l’usine de tubes à rayons X. Et cet univers industriel les impressionne.
« J’ai posé des questions parce que je voulais comprendre mais je pensais que c’était plus petit. J’ai bien aimé quand le monsieur a expliqué la différence entre une explosion et une implosion », confie le jeune Adam, 13 ans, plutôt curieux. Lalie, 13 ans aussi, a tout regardé. « Moi, je sais qu’ils font des machines pour la mammographie, des IRM et des scanners », dit-elle.
Sa copine Perrine a retenu que pour travailler avec les rayons X, il fallait « se protéger ». A-t-elle touché du doigt une future vocation ? « Je ne sais pas encore ce que je ferai, répond-elle. Mais j’aimerais bien un travail en rapport avec la médecine ».
« Si quelques vocations futures démarrent, on aura vraiment remporté notre pari »
Pour Corinne de Saint-Pern, la DRH France de GE Healthcare, cette visite à Buc (qui compte 2 000 employés), ressemble à une réussite. «
C’est la première fois qu’on participe à cette journée pour les jeunes. On veut leur expliquer nos métiers et notre savoir-faire. Notre univers touche à la santé des gens. S’ils arrivent à comprendre où vont nos machines et dans quel univers, ce sera déjà bien. Et puis, si quelques vocations professionnelles futures démarrent de cette manière, surtout envers les filles, on aura vraiment remporté notre pari », note-t-elle.