L’Ina se mobilise pour la Journée Nationale des Jeunes. Les professionnels de l’Ina vous présentent les métiers qui font la force de l’Institut à travers un reportage photo accessible sur le compte Instagram @ina_audiovisuel. Bienvenue dans nos coulisses !

Samantha Schmidt, Documentaliste

Documentaliste multimedia

– Peux-tu nous décrire ton métier à l’#Ina et l’équipe avec laquelle tu travailles ?

SC : « Je suis documentaliste multimédia, au sein de la Direction Des Collections de l’ #Ina dont l’effectif est de 75 documentalistes.

Nous sommes amenés à être planifiés sur différentes activités sur le site de Bry-sur-Marne mais également dans les antennes de l’#Ina à France Télévision et Radio France. Nous y effectuons des permanences de soir et de week-end afin de répondre à la demande des professionnels de l’image.

– Quelles sont tes principales missions ?

SC :  >> Réaliser des sélections multimédias constitutives de l’offre mise en ligne sur les sites #Ina.

>> Contribuer à la valorisation des fonds à travers le traitement documentaire des collections historiques, la constitution de corpus thématiques et la gestion des collections partenaires (mandats, protocoles d’accord, dépôt de fonds).

>> Prendre en charge les commandes des clients internes et externes.

>> Participer aux opérations de promotion culturelle de l’#Ina (visites de personnalités ou délégations extérieures).

– Un conseil pour les jeunes qui nous suivent ?

SC : Etre curieux, avoir une bonne culture générale et avoir le désir de l’enrichir !

Laurent Thomas, Chef Opérateur de Prises de Son – Mixeur

Ingénieur du son à l'Ina

– Peux-tu nous décrire ton métier à l’#Ina et l’équipe avec laquelle tu travailles ?
LT : « Nous sommes une petite équipe de 3 Ingénieurs du Son au sein des Moyens Techniques du Département Productions Audiovisuelles.

– Quelles sont tes principales missions ?

LT : Mon métier consiste à la mise en œuvre technique et artistique de la réalisation sonore d’une production  et/ou  post-production audiovisuelle  (film documentaire ou fiction, émission TV, clip, pièce de théâtre ou opéra, prise de son musicale à l’image, etc…)

J’interviens à différents degrés de la réalisation :

>>  en production : j’analyse la faisabilité technique et logistique d’une prise de son. J’installe, je réalise, j’assure et je garantie la qualité de la prise de son.

>> en post-production : je réalise le montage son et crée l’habillage sonore (ambiances, bruitages…)

>>  je vérifie aussi la cohérence et la qualité technique et artistique du son par rapport à l’image avant diffusion TV, cinéma, web.

Je travaille en autonomie mais je peux être amené à encadrer une équipe de techniciens et assistants son.

– Un conseil pour les jeunes qui nous suivent ?

LT: Pour celles et ceux qui veulent s’orienter vers ce métier, je leur dirais  de faire preuve de persévérance et d’implication. Tout simplement ! Une bonne écoute, cela passe par une culture du son ( avec ou sans image) c’est-à-dire, être en capacité de pouvoir développer une sensibilité artistique sonore ». Cela s’acquière avec le temps et l’expérience.

Stanislas Defawes, Ingénieur Technique multimédia

Dépôt légal

– Peux-tu nous décrire ton métier à l’#Ina et l’équipe avec laquelle tu travailles ?

SD : Je travaille au sein du service de la captation TV du dépôt légal de la radio-télévision dont l’#Ina a la charge depuis le 1er janvier 1995. Notre équipe compte 7 techniciens d’exploitation dont la mission est d’assurer le bon fonctionnement des process automatiques de captation, de veiller à la bonne qualité des fichiers produits ainsi qu’a leur livraison auprès des différents secteurs qui en sont demandeurs. Elle compte également un groupe de 5 cadres / ingénieurs techniques, auquel j’appartiens. Mon métier consiste à collecter l’ensemble des programmes télévisuels qui rentrent dans le cadre de la loi sur le dépôt légal et d’en assurer la conservation patrimoniale.

– Quelles sont tes principales missions ?

SD : La supervision des équipements de production, la conversion de fichiers vidéo, le contrôle Qualité des fichiers produits, la recopie de fichiers sur différents supports et serveurs ainsi que le pilotage d’automates

– Un conseil pour les jeunes qui nous suivent ?

SD : Restez curieux de tout ! Et prenez conscience à l’instar du piètre élève que je fus, que les connaissances que vous êtes en train d’acquérir en ce moment, vous permettront de gagner de nombreuses années à faire vos preuves dans une entreprise plus tard. Le monde change vite, et c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles la mission de dépôt légal est primordiale, permettre aux générations futures de mieux comprendre ce qui nous anime aujourd’hui et d’éviter tant que faire se peut de reproduire les mêmes erreurs ».

Amandine Collinet, Responsable éditoriale du site www.ina.fr

Responsable éditorial d'ina.fr

– Peux-tu nous décrire ton métier à l’#Ina et l’équipe avec laquelle tu travailles ?

AC : « Mon objectif est d’offrir, au grand public, les « pépites » de notre mémoire audiovisuelle collective. Que les images d’hier expliquent celles d’aujourd’hui ou qu’elles prennent le contre-pied de la société actuelle. Mon travail réside, entre autres, dans la mise en avant éditoriale de ces images. Pour cela, j’ai une équipe de 2 rédacteurs.

Mais Ina.fr c’est au total 12 personnes qui travaillent aussi sur les réseaux sociaux, les plateformes externes (Youtube, Dailymotion), le marketing….

Quelles sont tes principales missions ?

AC : >> valoriser avec mon équipe le fonds Ina sur le web. Pour cela, on change quotidiennement la Une d’Ina.fr pour proposer toujours de nouveaux contenus au gré de l’actualité. Nous animons Ina.fr selon le principe de Rétro-Actu;

>> enrichir chaque jour le site ina.fr de nouveaux documents audio et vidéo;

>> mettre en valeur nos images à travers des productions web : mini-sites, web-séries…

– Un conseil pour les jeunes qui nous suivent ?

AC : Pour travailler à l’Ina, j’ai pris mon téléphone, demandé s’il y avait un poste, on m’a dit d’envoyer mon CV et j’ai été recrutée, c’est dans cette entreprise que je voulais travailler. Alors, j’ai peut-être eu de la chance mais je crois surtout que c’est la volonté qui paie.

Van An Virassamy, Cadre Technique d’Ingénierie et de Maintenance

Ingénierie et maintenance

 – Peux-tu nous décrire ton métier à l’Ina et l’équipe avec laquelle tu travailles ?

VAV : « Je travaille en binôme avec un autre ingénieur. Nous prenons en charge de très vieux supports audiovisuels (depuis les années 1960) que nous numérisons pour en faire une copie numérique en fichier. C’est peut-être la dernière fois que nous pourrons manipuler ce type de support car le support et la machine sont très anciens et capricieux !

– Quelles sont tes principales missions ?

VAV : Nous avons deux missions principales :

>> garantir la pérennité des archives audiovisuelles issues de supports très abîmés;

>> garantir le bon fonctionnement de tous les matériels techniques du service qui représentent une cinquantaine de magnétoscopes analogiques.

– Un conseil pour les jeunes qui nous suivent ?

VAV : Les perspectives d’avenir pour de l’électronique analogique sont de l’ordre de la passion pour ce métier. Il n’y a guère d’avenir dans cette voie. Par contre il y aura toujours un besoin en électronique et en traitement des signaux numériques.

Thierry Ippolito, Chargé de production

Chargé de production

– Peux-tu nous décrire ton métier à l’#Ina et l’équipe avec laquelle tu travailles ? 

TI : « Je travaille pour des producteurs et des réalisateurs sur plusieurs films documentaires en même temps. Nous sommes deux pour assurer la production exécutive du film : l’assistante et moi. A nous deux, nous formons ce que l’on appelle « l’unité de production ». Nous travaillons sur chaque film avec des documentalistes pour la partie « archives » et des équipes de tournage et de postproduction pour les moyens techniques.

– Quelles sont tes principales missions ?

TI : A partir d’un scénario et des explications du réalisateur, notre travail consiste à organiser la production (planning, engagement des personnels et réservation des moyens techniques, etc.),  à chiffrer les moyens nécessaires au film en cohérence avec le plan de financement du film obtenu par le producteur délégué du film.

– Quel parcours post bac as-tu effectué ?

TI : J’ai fait les cours Florent après mon service militaire à l’ECPA. J’ai également suivi une formation d’un an à l’ESEC.

– Un conseil pour les jeunes qui nous suivent ?

TI : Essayez de passer le concours d’une école d’audiovisuel. A défaut, essayez de participer à beaucoup d’aventures dans le plus de domaines possibles !

David Khalifa, Responsable Pédagogique du BTS « Métiers de l’audiovisuel » option montage et postproduction

– Peux-tu nous décrire ton métier à l’Ina et l’équipe avec laquelle tu travailles ?

DK : « Je suis Responsable Pédagogique du BTS montage et post-production. Pendant deux années, des étudiants en apprentissage viennent se former au métier de monteur tout en visant un diplôme national de Brevet de Techniciens Supérieur. Mon travail est de tout mettre en œuvre pour leur réussite.

 – Quelles sont tes principales missions ?

DK : Ma mission principale est de transmettre mon premier métier, celui de Chef Monteur. Il s’agit de partager mes compétences techniques et de donner autant que possible les codes du montage auprès d’étudiants qui, pour la plupart, sortent du bac. Il s’agit également de gérer les relations avec les entreprises où évoluent les apprentis en montage.

– Un conseil pour les jeunes qui nous suivent ?

DK : Tout mettre en place pour vivre ses rêves ! Dans les métiers « artistiques » il faut savoir être curieux de tout. Ne pas se limiter à ce que l’on connaît. Il faut allez découvrir des choses par soi-même même si elles nous paraissent inaccessibles.

Un conseil pour la recherche d’école après le bac : n’hésitez pas à vous rendre aux salons, aux journées portes ouvertes des écoles et à chiner les informations sur les réseaux sociaux. Informez-vous pour savoir si l’école est bien ou pas. Parlez aux professionnels. Une fois que l’école vous aura accepté, prenez du plaisir à apprendre. La notion de plaisir est primordiale !

François Olivier, restaurateur numérique image

Restauration numérique image

– Peux-tu nous décrire ton métier à l’Ina et l’équipe avec laquelle tu travailles ?

FO : Je travaille au sein d’une équipe de sept restaurateurs d’image et de deux restaurateurs son. Nos collègues étalonneurs se trouvent en amont de la chaîne de restauration.

– Quelles sont tes principales missions ?

FO : Le but d’une restauration est de rendre plus visible une œuvre cinématographique ou un documentaire par exemple issu d’un support film ou vidéo. Ceci en respectant au maximum son intégrité et sa forme, au moment de sa première projection ou diffusion. Nous utilisons quatre stations PHOENIX et une station DIAMANT. J’ai la chance de pratiquer un métier où il est nécessaire de s’adapter en permanence à la technique. Nos outils sont de plus en plus performants, et pourtant nous restons des artisans dans le plus beau sens du terme.

– Un conseil pour les jeunes qui nous suivent ?

FO : Quel que soit le métier envisagé et quelle que soit ses propres capacités, il est important de travailler et de savoir se confronter aux autres afin d’échanger des points de vue ou des méthodes différentes. Je pense que c’est de cette manière que l’on avance !

Alexis Brusset, Restaurateur numérique son

Restauration numérique son

– Peux-tu nous décrire ton métier à l’Ina et l’équipe avec laquelle tu travailles ?

AB : « Je travaille au sein d’une équipe, dans une chaîne Audio et visuelle dont mon maillon est la restauration sonore. La restauration sonore d’œuvres audiovisuelles est une spécialisation du métier d’ingénieurs du son. L’ambition de nos restaurations sonores est d’utiliser au mieux les moyens techniques actuels pour gommer les artéfacts dus à l’usure du temps, préserver notre patrimoine et le partager.

– Quelles sont tes principales missions ?

AB : En relation avec le personnel des autres secteurs (scan, étalonnage, restauration image…) ma mission est d’assurer des opérations techniques et esthétiques en vue de restaurer le son de contenus audiovisuels, dans le respect de l’œuvre originale. Je vérifie la conformité, l’intégrité du programme audio, je synchronise image et son. Ensuite je corrige, supprime les artéfacts, défauts sonores dus à l’usure du temps : clics – crakles – plops – coups de basses – souffles – fréquences parasites – buzz – dé-timbrage – pleurage – trou de son – perte d’aigues, de précision ou chute de niveau.

– Un conseil pour les jeunes qui nous suivent ?

AB : Le Principal c’est la motivation et l’envie !