Résultats de l’enquête menée lors de la JNDJ 2012

⇒ 820 jeunes ont répondu au sondage cette année contre 579 en 2011, soit une augmentation de 41% du nombre des répondants.
 

⇒ 69 % d’entre eux déclarent être « heureux » et/ou « confiants » (ce qui n’exclut pas qu’ils peuvent aussi pour 27% d’entre eux manifester une forme « d’inquiétude » ou être « en recherche » pour 14 %).
⇒ 81% estiment qu’ils sont encouragés par leur entourage familial ou scolaire dans la découverte de leurs talents et de leurs qualités (41 % tout à fait et 40% plutôt).
Mais… ils perçoivent la société qui les entoure de manière nettement négative (64% ne citent que des éléments négatifs à son sujet) car ils la jugent avant tout :
⇒ Inégalitaire (41%)
⇒ et peu rassurante (39%)
Aussi, ils sont ⇒ 77% à déclarer vouloir changer la société.
 

– peut-être en toute lucidité comme un monde « exigent » (42%) et « difficile » (28%) qui reste néanmoins un véritable vecteur « d’évolution » sociale (33%) et d’épanouissement personnel (29%).
… Parallèlement, parmi ceux qui citent un « projet personnel qui leur procurerait joie et enthousiasme », ils sont presque 2 sur 3 à évoquer un projet de type professionnel.
 

ils attendent qu’il « corresponde à leurs rêves » (58%) … avant de leur apporter « beaucoup d’argent » (47%) mais ils attendent aussi :
⇒ de se « sentir bien à leur place » dans l’équipe dans laquelle ils travailleront (38%),
⇒ et d’être « fier et respecté » pour leur travail et leurs idées (34%).
A noter dans ce contexte :
Que les entreprises qui les font « rêver » sont davantage de grandes entreprises connues (42% souhaitent travailler plutôt dans ce type d’entreprises) que des services publics (18% seulement déclarent vouloir y travailler).
Le manque d’adhésion à l’artisanat s’avère évident avec 5% uniquement.
 
Que leur employeur idéal doit avant tout avoir des qualités humaines, qui s’expriment en termes de qualités relationnelles (58%) et « d’écoute » (38%)
mais aussi d’intégrité (49%).
Et qu’en contrepartie, ils pensent pouvoir apporter à une entreprise :
⇒ Créativité (64%),
⇒ Enthousiasme (40%),
⇒ et, connaissance des nouvelles technologies (35%).
 

une question reste poser : ont-elles encore un sens pour les jeunes aujourd’hui ?
En effet, d’une part, 29% des jeunes ayant répondu au questionnaire, n’en citent aucune et d’autre part, lorsque des valeurs sont mentionnées, elles semblent faire davantage référence à des attentes ou besoins :
⇒ de reconnaissance individuelle au travers de la notion de « respect » (citée par 33% de l’ensemble des jeunes ayant répondu au questionnaire),
⇒ et de rééquilibrage des inégalités sociales (parmi l’ensemble des jeunes ayant répondu au questionnaire, ils sont 23% à évoquer la « solidarité » et 19 % « l’égalité »), plutôt qu’à des règles de vie habituellement érigées en « valeurs ».
 

⇒ moins optimistes (ou plus réalistes) que les garçons d’une manière générale (tant sur le plan individuel que face à la perception de la société),
⇒ mais plus déterminées (elles sont plus nombreuses que les garçons à vouloir changer la société et à souhaiter obtenir un travail qui corresponde à « leurs rêves »).
De plus, le monde du travail pourrait bien les séduire plus qu’il ne séduit les garçons… peut-être parce qu’elles pensent davantage qu’eux pouvoir trouver un moyen de s’y épanouir.
 

Bien qu’ils ne soient pas très nombreux dans l’échantillon des répondants, ils sont intéressants à observer car plus proches de leur entrée dans la vie professionnelle que les plus jeunes.
⇒ Ils manifestent « plus d’inquiétude » que leurs cadets,
⇒ ils semblent attendre beaucoup de leur intégration au monde du travail,
⇒ et, ont conscience de pouvoir apporter à l’entreprise leur parfaite maîtrise des nouvelles technologies.